Les Strasbourgeois ne veulent pas des expériences d’Erdogan

400_LePoint_170316Les journalistes du Point se sont intéressés aux activités que certaines organisations turques déploient à Strasbourg depuis plusieurs années. L’article paru le 16 mars 2017 met en lumière les importants moyens financiers affectés par l’État turc et les membres de la communauté turque de Strasbourg au service des organismes qui portent l’islam turc dans la métropole alsacienne.

Les multiples chantiers et projets portés en Alsace et surtout à Strasbourg par la Confédération islamique Millî Görüs et la Ditib – Union des affaires turco-islamiques – sont voulus et soutenus par le président Erdogan et financés en grande partie par l’État turc : écoles et lycée privés musulmans, centre de formation d’imams, mosquée ottomane monumentale, gigantesque bâtiment du consulat turc et de la représentation diplomatique auprès des institutions européennes… Toutes ces initiatives n’ont pu se concrétiser que grâce à l’appui de la municipalité socialiste de Strasbourg qui n’a pas hésité à modifier les règles d’urbanisme du POS et du PLU.

Certains observateurs ont pointé la naïveté des élus Strasbourgeois face à l’entrisme des responsables turcs de Strasbourg. Mais ceux qui connaissent le Maire Roland Ries et ses adjoints en charge des affaires cultuelles, savent parfaitement qu’il s’agit bien plus de complicité et de cynisme que de naïveté.

Dans l’article du Point, curieusement, la mosquée Eyyub Sultan est qualifiée d’édifice de « style alsaco-ottoman ». L’auteur de l’article n’a manifestement que de compétence en matière d’architecture. Qui peut voir dans le croquis ci-dessous la moindre inspiration de style alsacien ?

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